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Mise en sécurité d’un ancien ouvrage minier à Bézenet (Allier). © BRGM Mise en sécurité d’un ancien ouvrage minier à Bézenet (Allier). © BRGM
 
L’instant 44/60
2005 : GESTION DE L'APRÈS-MINE AU BRGM

– Dès le milieu des années 1990, le BRGM se trouve associé à des actions de surveillance et de compréhension de l’évolution de la stabilité des anciennes mines et de leur impact sur l’eau. En 2005, la mission « après-mine » pour l’ensemble de la France est confiée au BRGM.

L’exploitation des grands bassins miniers en France, dont l’arrêt est entamé en 1990 avec la fermeture des houillères du Nord-Pas-de-Calais, puis, en 1993, de la partie sud des mines de fer de Briey-Longwy-Thionville, s’achève avec la dernière remontée de charbon à La Houve en Lorraine, en avril 2004.
Malgré les importants travaux de mise en sécurité qui accompagnent la fermeture des mines et notamment des plus récentes, il est impossible de mettre fin rapidement aux impacts de sites qui ont été exploités pendant plusieurs siècles. Les effondrements d’Auboué, en 1996, et de Moutiers, en 1997, l’ont brutalement rappelé. Endommageant voire rendant inutilisables les habitations de centaines de familles, ils sonnent l’alarme sur le devenir des sites miniers après l'arrêt de l’exploitation et appellent l’attention sur la nécessité d’une gestion de « l’après-mine » compte tenu des perspectives de fermeture des mines de charbon ou de potasse et des mines métalliques.
Encore mal connus à l’époque, les risques liés à l’évolution des ouvrages souterrains abandonnés font l’objet d’un important travail de recherche confié au « Groupement d’intérêt scientifique sur l’impact et la sécurité des ouvrages souterrains » (Gisos), créé, en 1999, avec l’appui de l’État et de la Région Lorraine. En 2001, le Groupement d’intérêt public GEODERIS est créé à parité par l’Ineris et le BRGM pour apporter une expertise à la Direction régionale de l’industrie et de la recherche (Drire) sur les séquelles après-mine.


Surveillance et gestion des anciennes mines
En 2005, l’État confie au BRGM la responsabilité des actions de surveillance, de prévention et de traitement des risques liés aux anciennes activités minières. Ceci implique d’ailleurs de conserver la mémoire des anciens travaux et de maintenir les compétences techniques nécessaires. Tous les anciens sites miniers français sont progressivement concernés, à commencer par ceux récemment fermés par Charbonnages de France et les Mines de potasse. Parallèlement, le BRGM poursuit ses actions de recherche et d’expertise avec, au fur et à mesure, mise à la disposition du public des données et informations qui peuvent remonter à quelques siècles.
En 2007, le BRGM est renforcé par plus de 100 anciens salariés de Charbonnages de France et prend en charge la surveillance et les actions nécessaires sur les anciennes mines, à partir d’une direction spécifique à Orléans et de quatre Unités territoriales après-mine.


Vue d’ensemble de la station de pompage sur le puits Simon 5 de la mine de Forbach (Moselle) © BRGM Vue d’ensemble de la station de pompage sur le puits Simon 5 de la mine de Forbach (Moselle) © BRGM
 
 
 
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