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Mission d'exploration minière en Guyane en 1982 Mission d'exploration minière en Guyane en 1982. © BRGM - Jack Testard.
 
L’instant 15/60
1975 : Le BRGM et l’inventaire minier de la France

– Confié au BRGM par le gouvernement français, suite au choc pétrolier de 1973, l’inventaire minier de la France permettra d’améliorer les connaissances du sous-sol. Les opérations ensuite poursuivies dans le monde vont offrir au BRGM la découverte de nombreux gisements.

Les études de matériaux remontent au BRGGM et se sont poursuivies dès la création du BRGM, notamment dans le domaine des granulats, des études faites d’abord par les services centraux du BRGM, puis par ses services régionaux avec pour objet principal l’évaluation du potentiel national de gisements en roche massive ou en alluvions. À partir des années 1970, une part importante de l’activité est représentée par des opérations de type inventaire. Dans un premier temps, elles prennent la forme d’actions financées par les « Crédits d’actions de politique industrielle (Capi) », mis en place vers 1972 au moment du lancement des plans d’aménagement du territoire, puis sous la forme des crédits de la taxe parafiscale sur les granulats créés en 1975. Cette dernière présentait l’originalité de couvrir à la fois les études de ressources en granulats, les contraintes d’aménagement et d’environnement et les travaux de réaménagement de sites.

Un inventaire minier pour améliorer les connaissances du sous-sol
En 1973, le premier choc pétrolier révèle la vulnérabilité de la France pour ses approvisionnements en substances énergétiques et en matières premières minérales. Les pouvoirs publics décident alors de financer un plan quinquennal d’inventaire des ressources minérales du sous-sol français dont les travaux sont confiés au BRGM à partir de 1975, seul opérateur possédant à la fois le statut de service public, l’expertise et les moyens nécessaires. Les opérations s’étalent jusqu’en 1992, et sont étendues à la Guyane puis, en 1980, à la Nouvelle-Calédonie. «L’inventaire minier» aboutit à la découverte de nombreux gîtes et leur développement améliore de façon spectaculaire la connaissance du sous-sol national : 90 prospects nouveaux sont présentés en métropole ainsi que 24 sujets offrant un bon potentiel aurifère en Guyane. Trois mises en exploitation sont effectuées : les Brouzils (antimoine), Lecuras et Gareillas en extension du Bourneix en Limousin (or) et Changement en Guyane (or).

Quelques gisements découverts au fils des années par le BRGM
Du plomb et du zinc en Tunisie, du cuivre, plomb, zinc et argent au Maroc, du cuivre et argent en République démocratique du Congo, du zinc au Canada, du cuivre et zinc au Pérou et en Arabie Saoudite, du cuivre à Jabal Sayid, des gisements de plomb, zinc et argent redécouverts par les équipes du BRGM au Yémen, cuivre, zinc, étain à Neves Corvo (Portugal), de l’or au Pérou, du titane au Cameroun, du carbonatite au Gabon, des gisements de niobium et de phosphate et les fabuleux gisements de fer de Kribi (Cameroun) et des monts Nimba (Guinée-Liberia) font du BRGM l’un des organismes ayant connu le plus de succès à l’échelle mondiale en matière de recherche minière.

Sondage sur un indice de fluorine Sondage sur un indice de fluorine, Morvan, vers 1980. © BRGM.
 
 
 
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